Pellicule

"L'Amérique croit au bonheur, elle y croit avec obstination, avec entêtement, l'a-t-elle atteint ? Le bonheur est chose secrète, il suffit parfois d'en parler pour qu'il se sauve."
"L'Amérique croit au bonheur, elle y croit avec obstination, avec entêtement, l'a-t-elle atteint ? Le bonheur est chose secrète, il suffit parfois d'en parler pour qu'il se sauve."
François Reichenbach explore, non sans humour, les habitudes des Américains offrant une réflexion subtile sur leur quête inlassable du bonheur, une aspiration si profondément enracinée dans la culture qu'elle est même proclamée comme un droit inaliénable dans la Déclaration d'Indépendance.
Fidèle à son style de collectionneur d'instants insolites, le cinéaste fouille, observe et capture des pépites du quotidien, révélant un pays où tout semble plus grand, plus rapide, plus extravagant. Au fil des séquences, il pointe avec espièglerie des règlements improbables, comme l'interdiction de porter des lunettes de soleil en conduisant dans un tunnel, et met en lumière le gigantisme omniprésent : des machines démesurées, des navires abandonnés car ils ne sont plus du dernier modèle, aux glaces hautes comme des gratte-ciel et servies dans d'immenses bols appelés, avec un pragmatisme désarmant, "éviers de cuisine".
L'Américain se détend
- Support d'origine : 35 mm, couleur
- Réalisation : François Reichenbach
- Scénario : François Reichenbach
- Commentaires : Guillaume Hanoteau dit par François Perier
- Produit par : Les Films de La Pléiade
- Producteur délégué : Pierre Braunberger
- Musique originale : Michel Legrand et son grand orchestre
- Image : François Reichenbach et Jacques Ledoux
- Montage : Jean Ravel
- Production déléguée : Les Films de la Pléiade
- Exportation / Vente internationale : Les Films du Jeudi
- Genre : Documentaire
- Durée : 10 minutes
- Date de sortie : 1959