Menu
Impressions de New-York


Accompagné de la musique de Bela Bartok, le film explore New-York de façon singulière.

Scroll

Prix spécial du jury au festival de Tours 1956
Prix spécial du jury au festival de Tours 1956

mention au festival d’Edimbourg 1956
festival d’Edimbourg Award

« L'or noir irrigue les artères pleines d'une vapeur dorée… »

New York, sous l'œil de François Reichenbach, devient en 1956 une symphonie de bruit et de mouvement, portée par la musique effrénée de Béla Bartók. Aux premières lueurs du jour, la ville s'anime dans une frénésie presque irréelle : les ponts offrent leurs lignes obliques au-dessus du flot ininterrompu de voitures. Le métro aérien tend ses chaînes d'acier entre les gigantesques chantiers où une ville entière, toujours en perpétuelle mutation, se détruit pour se reconstruire plus belle.


La caméra capte la démolition et la renaissance comme un cycle incessant, où les machines haletantes s'époumonent et crachent feu et poussière, donnant à cette métropole une allure de champ de bataille. Mais la furie urbaine ne s'arrête pas là. La musique de Bartók amplifie cette cadence haletante, épousant les pulsations de la ville qui se réinvente à chaque instant.


Entre les reflets éclatés d'une ville dans ses vitrines, les silhouettes englouties par les profondeurs du métro et les travailleurs suspendus au sommet des tours, New York apparaît comme un organisme vivant, insaisissable et vertigineux. Même dans les instants de répit, la tension demeure. Un quartier paisible n'est qu'un souffle fragile avant le tumulte à venir. Et lorsque le soleil embrase l'horizon, il teinte la ville d'une lueur ardente, comme un présage troublant. Rougeoyant à travers les gratte-ciel, il semble un instant annoncer un incendie, avant de s'évanouir dans le vertige lumineux de cette ville sans cesse lumineuse et bouillonnante.

Impressions de New-York


  • Support d'origine : film couleur
  • Réalisation : François Reichenbach
  • Auteur du commentaire : Jacques Doniol Valcroze dit par Gérard Oury
  • Production : Les Films de La Pléiade
  • Producteur délégué : Pierre Braunberger
  • Musique : Bela Bartok « Le Mandarin Merveilleux ». Orchestre des Cento Soli sous la direction de Karel Husa
  • Directeur de la photo : François Reichenbach
  • Montage : Renée Lichtig
  • Production déléguée : Les Films de la Pléiade
  • Exportation / Vente internationale : Les Films du Jeudi
  • Genre : Documentaire
  • Durée : 12 minutes
  • Date de sortie : 1955